Libye, ergs Murzuk, Akakus,Awbari

Publié le par Simone Liebendorfer

N’ayant pas eu l’occasion de mettre sur le blog la relation de quelques voyages précédents, je vais donc commencer par la Lybie , voyage à l’automne 2007 avec deux autres amis et un guide.

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Nous retrouvons Bruno Guiter, notre guide de Voyages Sahariens , sur le parking de l’hôtel Oasis à Gabès, son HZJ80  est impressionnant, le coffre est bourré de sacs, de caisses, la galerie déborde , encombrée par une roue de secours , des jerrycans, d’autres caisses et un tas de bois sec en prévision des bivouacs frisquets qui nous attendent …

Bruno, éclate de rire, visiblement il est heureux de trouver son groupe au rendez-vous, pourtant il manque un équipage féminin à l’appel ! En effet, il aurait dû arriver accompagné d’ un KDJ 125 piloté par deux copines corses de Claude et de Cathy. Malheureusement, pour elles, leur voyage s’est terminé sur le port de Marseille … victimes d’un voleur à la sauvette qui leur a pris argent et papiers et, comble de malchance, en courant après le voleur, la conductrice a trébuché et s’est retrouvée à l’hôpital avec une fracture du poignet !                                   DSCN0010 100 1551                 DSCN0026

Nous ne serons plus que quatre Toyota pour démarrer le raid !

Bruno et son HZJ déjà présenté, accompagné de trois HDJ 80 pilotés par Claude et Cathy, Monique et Alain, Monette et moi.                                  

Pour souder le groupe, nous avons pris une petite semaine pour faire Tunis-Gabès par le chemin des écoliers, c’est à dire le nord de la Tunisie avec dégustation de poissons grillés, une bonne cure de ruines romaines (musée du Bardo, site de Dougga) et une flânerie le long de la frontière algérienne que nous n’avons pas pu approcher de trop près, toutes les pistes étant contrôlées sévèrement … Nous avons quand même pu tester la solidité des sangles et de la Black Snake lors de quelques plantages dans un chott , sur la piste menant à Star War. 100 1578

 

Bref, c’est un groupe soudé qui s’élance le lendemain : direction la frontière libyenne. Passage sans histoire, il suffit d’être patients, Bruno récupère son policier Achrif ben Mohamed Ould ???.. qu’il m’excuse si j’ai oublié la suite de la litanie et son guide touristique Farag, …, nous ficelons des plaques libyennes sur les nôtres et quelques deux heures plus tard, nous filons vers Tripoli. A chaque traversée de ville, c’est le même festival de slalom spécial entre les voitures, les cyclos, les piétons, je croyais avoir tout vu en matière de pilotage citadin lors de nos voyages en Afrique, mais chapeau les Libyens, vous êtes plus fort que les petits taxis de Casablanca ou  les « sans fout la mort » du Burkina Faso !

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Cette première journée se termine loin au sud de Tripoli par notre premier bivouac dans un petit oued ensablé dont nous eûmes quelques peines à sortir le lendemain !

Nous devons pointer à Sebha avant la fermeture des bureaux de contrôle, pas le temps de faire des photos, d’ailleurs la route est rectiligne et bordée de carcasses plus ou moins rouillées, les turbos s’en donnent à cœur joie, n’empêche que de temps en temps nous sommes doublés par des voitures libyennes dont le compteur doit être bloqué, ils n’amusent pas la galerie !

 

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Nos laisser passer en règle, nous filons sur Zawilah et bivouaquerons à la tombée de la nuit non loin de Tmissah qui est le début réel des pistes, nos HDJ commençaient à se plaire sur le goudron…

Notre première étape sera le volcan Namus (le bien nommé) à quelques 315 kms au Sud-Est. Piste assez facile et variée, sable et caillasse. Après quelques contrôles de l’armée, nous approchons du cratère, le spectacle est magnifique, les Toys dominent une profonde caldéra au milieu de laquelle se trouve un cône éruptif récent et une ceinture de lacs miroitants sous le ciel bleu. Ce phénomène géologique est surprenant, d’autant plus que certains lacs sont d’eau saumâtre alors que leur voisin est d’eau douce ! Nous faisons le tour du cratère en voiture sur la lèvre sommitale et je ne sais qui aura l’idée de descendre à pied au fond du volcan ? Ni une, ni deux, laissant Bruno préparer le repas de midi, nous plongeons tout schuss vers les lacs gambadant dans les scories comme de jeunes chamois… Arrivés auprès des lacs, nous avons la surprise de voir un pick-up de l’armée dévaler prudemment le cône et venir faire son ravitaillement en eau dans un des lacs. Nous déclinons l’invitation de remonter avec eux, ce que nous allons regretter très vite car le volcan est infecté de namus (moustiques en arabe) et si la descente se fit en dix minutes, il nous faudra plus d’une demi-heure pour ressortir péniblement du cratère sous l’œil goguenard de Bruno qui nous fusille avec son télé-objectif !

 

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Précisons que Bruno est non seulement guide de Haute Montagne dans la compagnie de l’Oisans, mais aussi photographe professionnel et initiateur de treks au Niger ou ailleurs …et ce, depuis plus de vingt ans.

Nous quittons à regret ce superbe volcan et prenons le cap d’Al Qatrun, quelques 400 kms vers l’ouest. Les paysages sont variés, nous traversons quelques djebels érodés et de belles étendues de regs  noircis par le soleil et plus on approche du Murzuk, plus mes potes Alain et Claude piaffent d’impatience ! Vivement le sable et au diable cette foutue caillasse !

 

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L’an passé, nos deux lascars ont déjà traversé la Libye avec Bruno et se sont déjà frottés aux dunes de l’erg Awbari , il leur tarde de retrouver ces toboggans de sable sous leurs roues ! Monette et moi, n’avons jamais franchi d’autres dunes que celles du Maroc et encore en les contournant si possible, ainsi que les barkhanes de Mauritanie, et, c’est plutôt un sentiment inverse qui nous étreint, plus on approche de l’erg, plus l’inquiétude grandit !

Al Qatrun sera vite traversé, comme d’ordinaire, contrôle de police et cérémonie du plein des réservoirs… faut pas être pressés, surtout si l’on est précédé par un Berliet ou un Man qui va partir pour le Niger ou le Soudan …! A quatre voitures, on n’a jamais mis moins d’une heure pour faire le plein de gas-oil à l’unique pompe des stations, il faut dire que les réservoirs supplémentaires sont gavés jusqu’au col et, pour ne pas laisser un vide dans les réservoirs, nos braves Toys escaladent une grosse pierre placée là tout exprès. Le prix au litre frôle les dix centimes d’euros et, tous comptes faits, le budget gas-oil sera de 180 euros au final (on comprend pourquoi cette destination commence à attirer les raiders !) Nous croiserons l’aire de départ des camions surchargés de marchandises et leurs grappes humaines qui font la transhumance entre le Niger et la Libye, caravansérail d’un autre temps, passage obligé de l’émigration africaine à la poursuite de son eldorado … quelques sourires , quelques cigarettes échangés et chacun poursuit sa route, eux, plein sud à travers un territoire où il ne fait pas bon s’aventurer seul (mines et banditisme sévissent encore à la frontière nigéro-tchadienne) , nous cap vers le col d’Anaï, à la frontière algérienne.

 

 

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Bruno nous propose de traverser l’erg de Murzuk suivant une diagonale Nord-Est Sud-Ouest suivant un itinéraire qu’il a ouvert il y a quelques années, pas question d’utiliser les points des autres voyagistes, question d’éthique et , on commence à le comprendre, Bruno n’aime que le sable vierge de toute trace… Si par malheur, au détour d’une dune, on croise l’empreinte d’un véhicule, c’est le plus souvent celle d’un camion des pétroliers car nous voici en immersion complète dans le sable, d’abord, cela semble facile, on franchit quelques sifs sans problème, mais un peu trop en force… la sanction a failli être immédiate ! Dans la descente d’une dune passée un peu vite et pas trop dans le bon axe, le Hdj80 commence à glisser de l’arrière. Pas le temps de réfléchir, on plonge le nez dans la ligne de pente la plus directe, ouf, c’est passé, mais on a eu chaud ! Le sentiment d’avoir frisé la correctionnelle me rend trop prudent, alors une belle série de plantage en équilibre sur la crête de ces sacrées dunes commence et je ne parle pas des descentes en marche arrière, faute de ne pas avoir su doser l’accélérateur ! Bref, je décide de passer le volant à Monette et de m’installer confortablement dans le véhicule de Bruno pour apprendre avec lui comment aborder pareils obstacles ! Je tiens à remercier Claude et Alain qui, à tour de rôle, viendront dans notre voiture prodiguer conseils et encouragements à Monette, qui, il faut le dire, retrouve les sensations de la conduite sur neige comme dans son Vercors hivernal.  Pendant ce temps Cathy ou Monique pilotent les autres HDJ, chapeau les nanas, pas plus de plantages à vous deux que moi tout seul en une demi-journée !

 

Libye 4063Libye 4066passage d'une duneLibye 4068franchissement d'une dune

 

 

L’apprentissage ne durera qu’une journée, il faut bien reprendre le volant car Monette commence à souffrir des épaules (le ski de fond çà use les articulations). Je quitte à regret le HZJ, remerciant Bruno pour sa patience et ses conseils, en vrai guide, il a su comprendre mes angoisses et sans beaucoup de mots a su m’insuffler assez de confiance pour continuer la traversée. Il nous faudra trois jours pleins pour passer de gassis en gassis , tenant toujours le même cap, escaladant combien de chaînes de dunes, dévalant combien de pentes abruptes, avec parfois, l’impression d’entendre chanter la dune. Expérience incroyable et, quand on est ainsi au milieu de nulle part, éprouver presque les mêmes sensations que durant une course en haute montagne, sans jamais oublier la sécurité et sans jamais se laisser griser de trop par une apparente facilité. Nous n’avons pas de camion d’assistance avec nous, la prudence reste de mise !

 

 

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Parfois, au hasard d’une halte sur le bord d’un de ces lacs asséchés depuis sept mille ans au moins, nous organisons une recherche sur des sites de campements préhistoriques, nous avons ainsi pu photographier de véritables trésors : meules, poteries, pointes de flèches ou de lances en silex ou en grès, sans parler de hachereaux et de divers autres outils de pierre.

La législation libyenne interdit de ramasser quoi que ce soit, aussi laisserons-nous derrière nous ces trésors préhistoriques. Nous prendrons quelques photos sous l’œil bienveillant de nos accompagnateurs libyens.

Ah, ces deux là ! On a vraiment tiré un bon numéro, car bien que ne parlant guère le français, ils ont su s’adapter à notre mode de vie nomade et se fondre dans le groupe, ce qui n’est pas toujours le cas hélas d’après d’autres raiders. L’un musulman pratiquant (Farag) ne ratait pas une prière, l’autre (Ashrif), bon vivant, préférait partager avec nous la « bourra » (alcool de figues). Nous avions pu passer quelques litres de blanc et de rouge, bien cachés dans notre bric à brac, ce qui a permis de faire une mémorable fondue savoyarde en plein cœur du Murzuk.

 

 

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Avec Bruno, on voyage à la dure, comme nous ne sommes pas nombreux, chaque équipage a pour obligation de préparer à tour de rôle le repas du soir,. Corvée dont chacun s’acquitte consciencieusement et nous régale de spécialités bien appétissantes (charcuterie et fromages corses, confits de canard et foie gras au Sauternes pour arroser les cinquante ans de Bruno). Le plus drôle, c’est la vaisselle, ici, en plein Sahara, pas question de gaspiller une goutte d’eau ! Aussi plats et assiettes sont nettoyés au sable humide dans un premier temps et rincés au sable sec ensuite. Nickel !

 

 

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Le quatrième jour, nous arrivons au fond du dernier gassi qui débouche sur les massifs de la Messak Mellet au sud. Bruno nous conduit vers quelques sites de gravures cachées dans un oued. Connaissant la beauté des vestiges gravés dans la Messak Settafet, celles-ci nous paraissent de moins belle facture. La traversée du massif plein sud se fait au ralenti, quelques crevaisons à la clé, nous arrivons très vite au mythique passage du col d’Anaï que j’essayais vainement d’apercevoir quelques années plus tôt depuis les pitons rocheux du Tassili N’Ajjer ! Passé le col et la gara Duveyrier, cône presque parfait, nous prenons la direction du puits (Anou Anaï) où nous comptons ravitailler en eau.

 

 

col d'anai Libye 4032

 

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A travers le lacis de pistes qui y mène, nous apercevons de loin un drapeau vert qui flotte au sommet d’un mât. C’est ainsi que nous arrivons directement dans un camp militaire algérien et, bien entendu, personne n’a de visa ! Le capitaine qui nous reçoit, fort courtoisement, emporte nos passeports, il se mettra sûrement en liaison avec Djanet ou Idélès pour vérifier qui nous sommes , pendant ce temps, entourés de soldats en armes, nous remplissons nos réservoirs d’eau , échangeant dattes, bonbons et biscuits avec nos gardiens. Une heure plus tard, le capitaine nous rend nos passeports et nous souhaite bonne route. Bruno prend donc le cap au Nord-Ouest, direction l’Akakus, et commence à longer un superbe erg quand, après quelques kilomètres, nous sommes rattrapés par un Patrol GR de l’armée algérienne, sirène hurlante et gyrophare clignotant. Une vraie scène new-yorkaise ! Le capitaine nous stoppe par une belle queue de poisson, dans une gerbe de sable. Il a l’air furieux, il nous demande de contacter par radio les deux autres voitures, nous disant, dans un français académique, que nous « pénétrons trop profondément en territoire algérien et que nous devons rebrousser chemin ». Cathy nous sort alors un numéro fantastique de « blonde » du désert. Au lieu du passeport exigé, elle sort la carte Michelin et se met à expliquer notre route au capitaine ! Incroyable, le charme fonctionne, le militaire nous demande de les suivre jusqu’à un point plus proche de la frontière libyenne, encore faut-il conduire aussi vite que lui ! Nous finissons par arriver au rendez-vous où nous attendent quelques véhicules armés d’une mitrailleuse (bâchée). Un rapide salut, quelques dunes franchies à la volée et nous voici revenus en territoire libyen ! Ouf, se disent nos deux Libyens, encore moins rassurés que nous… quitte à passer pour des guides incompétents, ils ont préféré faire profil bas …

 

 

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Nous passerons quatre jours dans l’Akakus, visitant de nombreux sites de peinture et de gravures préhistoriques, tous plus beaux les uns que les autres, différents de ceux de Tamrit, Séfar ou Jabbaren en Algérie, mais mieux conservés et désormais gardés. Nous avons dû nous acquitter d’un droit d’entrée dans le parc, ce qui prouve bien l’intérêt que porte la Libye à son patrimoine. Nous croiserons divers groupes à pieds, à dromadaires ou en 4x4, et à chaque rencontre, invariablement, Bruno et le guide touareg d’Allibert ou de Point Afrique, passeront de longues minutes à échanger renseignements et nouvelles comme deux vieux copains qui ne se sont plus vus depuis longtemps ! L’un d’eux nous dira en aparté : » Vous êtes avec Brouno ? C’est bien, c’est un vrai chacal du désert ! » Etait-ce un compliment ? En tout cas nous le prîmes pour tel. De fait, Bruno a travaillé longtemps pour des tas de voyagistes et a formé beaucoup de guides locaux, il est donc connu comme le loup blanc dans ce secteur !

 

 

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Les belles arches de grès rouges (Fozzigiaren, la plus connue), les canyons tortueux, les gueltas cachées au fond de sombres méandres n’ont plus aucun secrets pour lui, nous quitterons à regret ce sanctuaire pour retrouver Serdéles, refaire le plein de gas-oil et de pain puis filer aussitôt retrouver le sable de l’Awbari.

Pour cette étape d’environ mille kilomètres, notre HDJ aura été le plus sobre, nous avons consommé un peu plus de 210 l ; celui en boîte auto, dans les 240 et le glouton du groupe, le HZJ, près de 280 si j’ai bonne mémoire.

 

 

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La traversée de l’Awbari vers Idri et Birak, se fera en deux jours. Mais que du bonheur ! Ces lacs enchassés dans leur écrin de dunes sont de vrais merveilles, les dunes sont moins hautes et la confiance bien établie, nous nous faisons vraiment plaisir. Heureusement que nous nous planterons sur une crête un peu molle car, sans cela, cinq Libyens seraient peut-être encore entrain de sécher au soleil !

 

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Partis de Sebha avec un guide touristique local, ils étaient tombés en panne d’essence. Deux d’entre eux (mais pas le guide !) tentaient de rejoindre le lac de Gabrawn , marchant sans eau depuis presque une journée. Bruno récupère les deux égarés et les ramène au lac, là, ils trouveront essence et aide pour rejoindre leur épave (espérons qu’ils l’auront retrouvée, car sans cartes et sans GPS, ce ne sera pas une partie de plaisir.)

Du coup, nos femmes sont toutes heureuses de fouiner dans les étals des bijoutiers nigériens et de faire leurs cadeaux de noël. Chacune ramènera diverses croix du sud en argent (il y en a 21 au Niger, sans parler de la petite dernière : la croix de Mano Dayak, crée par un bijoutier en l’honneur de ce compagnon de Thierry Sabine, tête pensante du soulèvement touareg pour lequel il donna sa vie.

 

 

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Le goudron retrouvé, nous filerons en deux jours vers Leptis Magna, merveilleuse cité romaine proche de Tripoli, puis après le traditionnel rodéo dans le flot de la circulation, nous ferons notre dernier bivouac sur une plage près de Sabratha avant de regagner Tunis et prendre le Carthage, ferry splendide, pour une traversée superbe sur une mer d’huile. Mes prières à Poseïdon et à son collègue Neptune n’avaient pas été vaines.

 

 

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Restent maintenant les images merveilleuses de ce raid, l’amitié qui nous aura tous soudés dans les moments difficiles, la fierté d’avoir dépassé mes limites en tant que pilote, la certitude de revenir un jour avec Bruno explorer la Messak Settafet et le Matkhendush, histoire de compléter ma collection de photos de gravures ou qui sait, aller plus au Sud, vers la pince d’Arakao , le Ténéré , Djado et les peuples de l’Aïr, à moins que le calme ne revienne dans le sud algérien pour une boucle autour du Hoggar ! Inch Allah …

 

Si vous souhaitez partir avec lui, contactez- le : bruno.guiter@club.fr ou écrivez à Voyages sahariens – La Bâtie 05120 Les Vigneaux …

tel/fax : 33(0)4 92 23 00 14 et 06 89 88 75 25         

 

 

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V
Rien à dire, toutes les photos sont vraiment belles !
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